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On batoille avec Sylvain Gailloud

Sylvain Gailloud : une vie dévouée aux mosaïques romaines d'Orbe-Boscéaz

Passionné depuis son plus jeune âge par l’archéologie, grâce au dessin animé « Les Mystérieuses Cités d’Or », c’est lors d’un voyage en Égypte avec ses grands-parents que Sylvain Gailloud avoue avoir « attrapé le virus de l’archéologie ». C’est ainsi qu’il commence à s’intéresser à la discipline.

 

Curieux, comme beaucoup d’enfants, d’en savoir plus sur l’Égypte antique et ses innombrables facettes, il comprend rapidement que s’y rendre régulièrement serait plutôt compliqué. Ce constat mènera Sylvain à s’intéresser à l’archéologie régionale, et donc naturellement au site des mosaïques romaines. Sa première rencontre avec le site gallo-romain urbigène intervient lors d’une sortie « Passeport vacances » organisée sur place. Lors de cette excursion, il découvre les fouilles menées par l’Université de Lausanne, lesquelles éveilleront en lui une véritable vocation pour l’archéologie et ce site d’Orbe-Boscéaz.

 

Il finira par suivre un cursus d’archéologie au sein même de l’Université de Lausanne, en avouant avoir « presque une obsession de pouvoir travailler là-bas plus tard » en se parland des mosaïques. 

La villa romaine

Au moment de décrire ce site qu’il connaît par cœur, il œuvre en qualité d’intendant du site pour Pro Urba, Sylvain Gailloud précise que le terme de « villa » désigne une exploitation agricole à l’époque romaine. En plus de sa fonction agricole, celle-ci comportait également une partie résidentielle, composée de plusieurs pièces et salles. Ce sont justement dans ces espaces-ci que d’importantes mosaïques servaient de décors au sol. On apprend par M. Gailloud que le palais mesurait environ « 230 mètres de long par 90 de large », ce qui témoigne de l’importante bâtisse érigée en surplomb de la plaine de l’Orbe. 

 

L’emplacement de la villa n’a pas été choisi par hasard. En effet, des traces d’implantation de l’époque préhistorique ou de l’âge du bronze ont été retrouvées sur place. De plus, en matière d’activité agricole, cette région possédait l’avantage d’être dotée de plusieurs cours d’eau, une aubaine pour l’irrigation. Toutefois, Sylvain Gailloud nous révèle que beaucoup d’entre eux ont aujourd’hui disparu.

Le plus grand ensemble de mosaïques au nord des Alpes

C’est au XIXe siècle que les mosaïques furent découvertes et protégées.  Si aujourd’hui neuf mosaïques sont visibles par le public, toutes n’ont pas été découvertes en même temps. Par exemple, celle du « Cortège rustique » fut découverte en 1841 tandis que la mosaïque « à feuilles de laurier » ne le fut qu’en 1925. Ces différentes dates illustrent la complexité du travail d’archéologie et la minutie nécessaire.

 

Pour illustrer cette minutie, il est possible de s’arrêter sur l’année 1976. L’Europe subit une importante sécheresse. Celle-ci a un impact sur les cultures et leur croissance, à tel point qu’une différence de taille entre les épis de blé est remarquée. Cette différence se transforme en révélation : les épis moins hauts sont en fait plantés au-dessus des murs de la villa romaine. Avec cette différence de hauteur, le site se révèle être plus grand que ce que l’on croyait à l’époque. Grâce à l’ombre portée avec le soleil du matin ou du soir, les plans de la villa romaine étaient comme « dessinés » par la nature, ce qui permit de compléter les connaissances scientifiques au sujet du site.

Préserver les mosaïques : un défi de taille

Au moment d’évoquer le futur, Sylvain Gailloud nous rend attentif aux défis qui subsistent pour préserver les mosaïques. En effet, plusieurs d’entre elles n’ont jamais quitté le site depuis l’époque romaine et sont toujours à leur emplacement d’origine. La problématique qui intervient par rapport à cela se trouve sous terre.

 

Il existe sous les mosaïques divers cours d’eau souterrains, lesquels sont très « chargés en minéraux ». Par effet de capillarité, cette eau remonte par les fondations romaines jusqu’aux tesselles (les petites pièces qui composent une mosaïque). Dès lors, si l’atmosphère du pavillon est trop sèche, l’eau s’évapore et une petite couche de sels minéraux se dépose en surface, ce qui fragilise la mosaïque. C’est pourquoi, lors d’une visite des mosaïques, il est possible de trouver que l’atmosphère est plutôt fraîche et humide : c’est dans le but de contrer l’effet de sécheresse.

 

Dans d’autres cas, les tesselles se gonflent d’eau et déforment ainsi les mosaïques. Pour y remédier, des travaux de drainage des cours d’eau ont été entrepris en amont de la villa, mais ceux-ci n’ont pas permis de résoudre l’ensemble de ces problèmes. 

 

Ces difficultés liées à la préservation du site démontrent l’importance de prendre soin de ces témoins du passé dans les moindres détails afin d’en assurer la longévité. 

Contact

Agence ADNV / Office du tourisme du Nord vaudois

Avenue de la Gare 2

1400 Yverdon-les-Bains

T +41 24 423 03 13

tourisme@adnv.ch

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