La première personne avec qui nous batoillons aujourd’hui n’est autre qu’Henri Germond. On pourrait très rapidement caricaturer sa présentation en indiquant qu’il s’agit de l’ancien syndic d’Orbe, mais il serait dommage de s’en arrêter là.
Si l’ancien édile a passé une vie entière à s’investir pour la communauté d’Orbe, cela n’était pas écrit dès le début. En effet, originaire de la région de Renens, c’est en faisant la connaissance de sa future épouse, en 1975, qu’il a choisi de la rejoindre à Orbe, elle qui était “bien ancrée à Orbe et impossible à déloger”.
La vie urbigène d’Henri Germond débute à ce moment-là : un transfert au FC Orbe, un nouvel emploi dans une entreprise forte de la place et un mariage. En 1988, son employeur lui demande de rejoindre le centre mondial de recherche situé en périphérie de Lausanne. Inquiet de voir ses liens urbigènes et amitiés tissées au fil des ans s’estomper, Henri choisit donc de s’engager chez les pompiers, jusqu’à en devenir le commandant. A 45 ans, à cause de la limite d’âge aux pompiers, il est contraint de se retirer. Un an plus tard, il est sollicité pour venir garnir les rangs du conseil communal, ce qu’il accepte. Pour la petite histoire, son épouse est alors elle-même municipale de la commune à ce moment-là !
Son implication politique débute par une première expérience en tant que conseiller communal. Après ces premières années au législatif de la ville aux deux poissons, Henri Germond est élu à la municipalité d’Orbe en 2006, où il aura l’opportunité de suivre d’importants travaux de rénovation de bâtiments communaux.
Au moment de décrire sa commune, M. Germond nous fait très vite comprendre qu’à Orbe règne un climat chaleureux, en qualifiant Orbe “non pas de ville, mais de belle bourgade”. Pour poursuivre sa présentation de la commune, il propose de le faire à travers une balade parmi les lieux qui lui tiennent à cœur, dont certains qu’il aura vu évoluer durant ses mandats à l’exécutif de la ville. Du Puisoir jusqu’à l’Esplanade du Château en passant par la pittoresque Rue du Moulinet ou l’étroit chemin de Ronde, tous ces lieux révèlent leur propre histoire lors de notre passage. Parmi les nombreux lieux évoqués par l’ancien footballeur du FCO, on constate que bon nombre ont été rénovés durant sa période à l’exécutif de la ville : Tour ronde, Parc Saint-Claude, Casino ou encore l’Hôtel de Ville.
Il est intéressant de relever que lors de son entrée en fonction à la municipalité, une rencontre avec un architecte qui avait à cœur de préserver le patrimoine local, va éveiller chez M. Germond la curiosité et l’intérêt pour la mise en valeur du bâti. C’est alors que la Tour ronde, propriété du Canton de Vaud, va être échangée contre le site des mosaïques d’Orbe. La commune a ainsi pu rénover la tour et y créer un accès sécurisé, d’où une vue imprenable sur les toits de la ville d’Orbe et de la plaine s’offre aux visiteurs.
Nous vous invitons à découvrir la vidéo ci-dessous pour vous en apprendre davantage sur la balade proposée par Henri Germond dans sa commune.
L’implication à Orbe de M. Germond ne sea cantonne pas au plan politique. Effectivement, son dévouement à la vie locale l’amène à s’impliquer bénévolement pour différents évènements, tels que la Fête de la Saucisse aux choux ; organisée chaque dernier week-end de septembre ; ainsi que pour la Fête des 600 ans du Pont du Moulinet en 2024. Pour la première nommée, cette fête a pour but de célébrer un met traditionnel vaudois, dont l’origine serait urbigène, bien que la légende autour de cette spécialité ne soit pas totalement arrêtée.
Finalement, s’il faut encore démontrer l’implication de M. Germond pour sa communauté, il serait possible de l’illustrer par sa facilité de contact et d’interaction avec les gens. Par exemple, lorsqu’il prit l’initiative de s’approcher de la marque de bijouterie urbigène MOOD pour concevoir une bague à l’effigie d’Orbe. En effet, durant son mandat en tant que syndic, il cherchait à porter un accessoire capable de représenter symboliquement la commune et il eut l’idée d’approcher cette entreprise, alors start-up, pour développer son propre bijou. La particularité de MOOD est de proposer des bagues avec des anneaux interchangeables, ce qui offre une possibilité infinie de styles. Et c’est bien évidemment qu’Henri Germond proposa l’idée de créer une bague avec une skyline de la ville, où l’on distingue l’église, la Tour ronde et la Tour carrée.